Les mariages précoces constituent une préoccupation de l’État du Sénégal parce qu’ils favorisent l’abandon de l’école par les filles et la précarité de cette catégorie vulnérable. Pour lutter contre ce fléau endémique, dont la moyenne nationale est de 13%, une rencontre tripartite regroupant l’État, les Ong et la société civile s’est tenue, hier, à Saly. Selon L’As, la résolution de ce problème endémique en Afrique permettra la réduction de la déscolarisation, l’abandon de l’école et des problèmes sanitaires de la mère, ce qui accroit la mortalité infantile et maternelle.
Les acteurs ont identifié les points saillants pour mettre fin à cette pratique sociétale qui constitue un frein économique et entraine un problème de santé publique. En effet, les statistiques prouvent que le combat est loin d’être gagné. Des études ont démontré que 77% des fissures obstétricales concernent les filles mariées avant l’âge de 18ans. Toutefois, dans la législation sénégalaise, le mariage d’une fille âgée de 16 ans et d’un garçon de 18 ans est autorisé. Mais le code de l’enfant vient de rehausser le mariage des filles à 18 ans soit 2 ans de plus.