L’organisation essaie de comprendre ce qui a amené les autorités de Bamako à déclarer indésirable Christophe Sivillon, le chef de bureau local de la Minusma. Elle prépare néanmoins sa succession.
La semaine dernière, à Kidal, ville malienne sous contrôle des ex-rebelles, le chef du bureau local de la Minusma , Christophe Sivillon, avait pris la parole lors du congrès du MNLA, mouvement indépendantiste et membre de la coordination des mouvements de l’Azawad.
En citant les invités, le diplomate onusien avait parlé de « délégation venue du Mali et del’étranger ».
Nombreux maliens avaient estimé que ces propos pourraient laisser penser que Kidal n’était pas une ville du Mali et qu’il s’agissait d’une prime aux visées indépendantistes de certains ex-rebelles.
Ces propos ont donc poussé Bamako à le déclarer persona non grata.
Grande sensibilité autour de Kidal.
Officiellement, l’ONU a pris acte de la demande des autorités de Bamako de renvoyer du pays le représentant de la Minusma à Kidal et son remplacement suivra la procédure habituelle.