L’explosion s’est produite en milieu de journée à Diougani, dans la région de Mopti, a indiqué l’armée sur les réseaux sociaux, sans donner d’avantage de précisions.
Le Mali, et en particulier les confins du Burkina et du Niger, sont en proie à une dégradation sécuritaire et une propagation du jihadisme qui alarme la communauté internationale, malgré la présence de forces françaises, onusiennes et africaines. Le conflit au Sahel a fait des milliers de déplacés.
En dehors des attaques contre les forces armées ou les populations civiles, la pose de mines artisanales le long des principaux axes de communication par les jihadistes provoque des dizaines d’explosions chaque année.
Depuis novembre 2019, au moins quatre soldats maliens, deux soldats burkinabés et un soldat français ont été tués par des mines artisanales. Les civils ne sont pas épargnés