Avant-hier, Ibrahima Diop, pharmacien, est décédé, à l’hôpital régional de Ziguinchor. Malade, il a été évacué sur place à 9h ou il a longtemps lutté contre la mort et les négligences médicales. Dès son arrivée, il a bénéficié au service des urgences d’un scanner fait par le technicien en imagerie médicale.
Seulement, il s’est passé beaucoup de temps entre l’interprétation de l’imagerie médicale et le transfert des résultats au service de cardiologie, ou le patient est arrivé à l’hôpital que vers 20h40mn et Ibrahima Ndiaye est décédé vers 21heures.
C’est qu’a révélé le syndicaliste Siméon Faye lors d’une conférence de presse organisée par les syndicalistes et le personnel de l’hôpital de Ziguinchor.
Ce n’est pas tout. Selon les blouses blanches, ‘’l’hôpital a préféré laisser le défunt sur un brancard ou il suait abondamment et avait du mal à respirer alors que cabines d’hospitalisations étaient libres ‘’. L’affaire du pharmacien est un cas parmi tant d’autres
Selon les syndicalistes repris par l’Observateur, une dame qui a accouché à Djembéring a été évacuée d’urgence à l’hôpital de Ziguinchor. Elle saignait abondamment et le gynéco, alerté, n’a pas daigné se présenter à l’hôpital. La patiente est finalement décédée.
Face à ces négligences médicales qui aboutissent le plus souvent, pour ne pas dire toujours à des morts d’hommes, le personnel et les syndicalistes de l’hôpital organisent aujourd’hui un sit-in.