AMADOU BA : « LE DÉFI DE LA TRANSPARENCE BUDGÉTAIRE RÉSULTE D’UNE DEMANDE SOCIALE PRESSANTE’’

Le défi de la transparence budgétaire résulte d’une « demande sociale pressante et permanente’’ du citoyen usager du service public, a déclaré jeudi à Dakar le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, à l’ouverture d’un séminaire régional sur la transparence budgétaire en Afrique francophone.

‘’Les évolutions positives des scores obtenus par le Sénégal par rapport aux bonnes pratiques en matière de transparence budgétaire résultent d’une volonté du gouvernement de voir régulièrement ses systèmes se prêter aux exercices d’évaluation de leurs performances’’, a-t-il rappelé.

Le séminaire régional sur la transparence budgétaire, prévu pour deux jours, est organisée à l’initiative du Fonds monétaire international (FMI), de l’Union européenne (UE) et du Sénégal. Il regroupe le Bénin, Madagascar, la Guinée et la Tunisie pour un partage d’expérience budgétaire.

Selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan,‘’ce défi, tel qu’il ressort de l’évaluation de la transparence des finances publiques conduite par le FMI en avril 2018, le Sénégal l’a relevé depuis plusieurs années.’’

Il a aussi indiqué que le Sénégal se positionne dans ce domaine à la première place en Afrique subsaharienne, avec un score de 51 points sur 100, soit plus de 10 points par rapport à la moyenne mondiale.

Dans ce souci de transparence, le ministre signale que ‘’le Sénégal s’est inscrit à la Norme spéciale de diffusion de données (NSDD)’’, devenant ainsi, selon lui, le quatrième pays d’Afrique après l’Afrique du Sud, l’Île Maurice et les Seychelles. Il est aussi le premier Etat de la zone UEMOA à adhérer à cette norme définie par le FMI, a-t-il ajouté.

Revenant sur la méthodologie et les critères de ce rapport, Bruno Imbert du département de finances publiques du FMI renseigne que cette évaluation permet de disposer ‘’des analyses chiffrées et documentées des sources de vulnérabilités, une cartographie des réformes prioritaires mais aussi une classification graduée des pratiques.’’

Il a également rappelé qu’ à ce jour seuls 29 pays au monde se sont portés volontaire pour cette évaluation, avec 25 rapports publiés dont celui du Sénégal.

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