C’est comme une immense librairie et le grand rendez-vous annuel de la littérature jeunesse en France. Le 34e Salon de Montreuil s’est ouvert hier, en périphérie de Paris. Plus de 400 éditeurs sont présents jusqu’à lundi. À quoi s’ajoutent des expositions, rencontres et des séances de dédicaces avec 1 300 auteurs.
De tous âges, ils étaient des centaines d’enfants hier à l’ouverture du Salon de Montreuil, arpentant les allées avec leurs parents, grands-parents, leurs classes ou leurs centres de loisirs, comme Kelly et ses copines de 5e… « Il y a toutes sortes de livres, beaucoup de choses à découvrir, beaucoup de couvertures. Les couvertures sont belles, cela donne envie de tout lire…»
430 éditeurs sont là, répartis sur deux étages, pour présenter leurs nouveautés. 17 000 nouveaux ouvrages l’an dernier. On parle souvent de surproduction dans ce secteur qui connaît depuis deux ans pour la première fois un repli de ses ventes : -1,2 % cette année. Plus d’un quart des livres vendus en France continuent néanmoins de provenir du rayon jeunesse.
Une littérature qui n’hésite pas à prendre à bras le corps les grandes questions du moment, qu’il s’agisse des migrations, des défis environnementaux, ou des inégalités. C’est ce que le Salon met en avant cette année avec le thème « Nos futurs ». À entendre au pluriel, et non à la manière du slogan punk.
RFI