La revue Cochrane, publiée par des chercheurs indépendants, vient de mettre à jour un travail scientifique entamé en 2006. Leur nouvelle publication tient compte des dernières études disponibles en août 2018 (soit 70 essais cliniques, portant sur près de 20 000 femmes) et confirme l’intérêt des oméga-3 pendant la grossesse. Ces acides gras sont naturellement présents en grande quantité dans les poissons comme le maquereau, la sardine ou le saumon. Mais ils peuvent aussi être consommés sous forme de compléments alimentaires.
La revue Cochrane a pris en compte ces deux types d’apports en oméga-3 et conclut que le risque de donner naissance à un enfant prématuré est plus faible chez les femmes enceintes qui en prennent, par rapport à celles qui n’en prennent pas. Il y a également moins de naissances de bébés d’un poids insuffisant.
En revanche, il semble que la prise d’oméga-3 augmente légèrement la durée de la grossesse, avec des dépassements de terme au-delà de 42 semaines qui passent de 1,6 % à 2,6 % chez les femmes qui prennent des oméga-3.
Certaines études ont permis de suivre les enfants jusqu’à l’âge adulte. Elles montrent très peu de différence en termes de développement (cognition, QI, vision, langage, comportement…) entre ceux dont la mère prenait des oméga-3 et les autres.
Santé Magazine