Vendredi dernier, le Comité directeur du Pds a demandé à Madické Niang de lui rendre son siège de député. Une demande à laquelle le concerné n’a pas encore donné suite. Mais, ce qui est sûr, c’est que des obstacles, politiques et juridiques, pourraient faire barrage à la volonté de Wade et compagnie.
La Constitution du Sénégal et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale plaident en faveur de l’ancien Président du Groupe libéral à l’Assemblée. Ces deux textes disposent que la démission est un acte volontaire qui ne peut émaner que du concerné d’autant que Me Madické Niang a été élu sur la liste d’une coalition, Wattu. Donc, même exclu du Pds, Me Niang est juridiquement apte à garder son poste.
Politiquement, le Pds de 2018 n’est pas celui de 2008. A l’époque, le tout puissant parti au pouvoir avait tout bonnement poussé, via son écrasante majorité, Macky Sall à la démission et chassé, sans frais, Mbaye Ndiaye et Moustapha Cissé Lô de l’Assemblée nationale.
Rappelons que, s’il accède à la demande de ses «frères» en rendant le tablier, Madické Niang sera remplacé à l’Assemblée nationale par Abdoul Aziz Diop, responsable de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl).
Sunugal 24