Cinéma: «Cold War», un amour impossible

En 2015, le réalisateur Pawel Pawlikowski avait décroché l’Oscar du meilleur film étranger pour « Ida ». Au dernier Festival de Cannes, il est reparti avec le prix de la Mise en scène pour « Cold War », une histoire d’amour impossible entre un pianiste de jazz et une villageoise dans la Pologne des années 1950. Le film sort ce mercredi 24 octobre en salles.

Wiktor est un pianiste de jazz qui s’éprend d’une jeune villageoise, Zula, lors d’une campagne de recrutement pour un groupe folklorique… Cold War est le récit d’une folle passion entre Est et Ouest, entre la Pologne sous domination soviétique et le Paris bohème des années 1950. Car quand Wiktor a le courage de fuir, Zula préfère rester dans son pays…

Une histoire inspirée par ses parents

Pawel Pawlikowski filme un amour impossible, deux personnages incapables de vivre ensemble ou séparés. Et il s’est inspiré du couple de ses parents. « Le personnage de Zula est assez proche de ma mère et de tout ce qui se passe entre eux… Ils se sont bagarrés, ont divorcé, se sont remis ensemble, ont quitté le pays avec d’autres personnes, se sont re-rencontrés à l’étranger, remis ensemble, bagarré de nouveau… C’étaient deux personnages, l’un aussi fort que l’autre. Il n’y avait personne qui rendait les armes. »

Un noir et blanc très contrasté

Pawel Pawlikowski magnifie cette histoire d’amour sur fond de guerre froide par l’utilisation d’un noir et blanc somptueux, très contrasté, et d’une musique jazz qui épouse les tourments de ses personnages.

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