Quatre Cent (400) milliards Fcfa par an. C’est ce que risque de perdre le Sénégal dans les contrats pétroliers signés, révèle le président de la «République des Valeur », Thierno Alassane Sall.
En effet, dit-il, un seul homme décide, selon son bon gré, de confier des secteurs qui participent de la souveraineté d’un pays à des opérateurs étrangers, pour des durées pouvant atteindre le demi-siècle (c’est le cas pour les permis relatifs aux hydrocarbures, 45 ans).
C’est ainsi que le bloc Rufisque offshore profond a été octroyé en violation des dispositions pertinentes du code pétrolier et de son décret d’application »,dénonce-t-il.
« J’ai vu un Président et son Premier ministre faire fi des lois de la République (comme pour dire que la loi c’est moi) et engager le Sénégal dans des contrats qui pourraient nous faire perdre, selon les circonstances, plus de 400 milliards par an au cours actuel du baril », note l’ancien ministre.
« Dans quel pays normal, à l’issue d’une évaluation menée selon les procédures établies par la loi, le premier, à savoir le Consortium BP/Kosmos, peut-il être le plus naturellement au monde écarté au profit du 5e, Total en l’occurrence, sans que rien ne s’ensuive, en dépit du tollé provoqué dans l’opinion », se demande-t-il.
L’ancien ministre faisait face à la presse, ce dimanche 21 octobre 2018.
Senego