Les femmes parlementaires de de la mouvance présidentielle ont obtenu gain de cause. En effet, après qu’elles aient exigé le respect de la loi sur la parité, le président Moustapha Niass est revenu sur sa «décision» de passer outre cette loi en gardant le député Pape Diop au poste de 8éme vice-président de l’assemblée nationale.
Après la suspension de séance pour étudier la requête introduite par les femmes, le président de l’Assemblée nationale a affirmé que : «après concertation avec les deux président de groupe, ce qui en ressort est que, si l’on se plie à la loi, le 8éme poste de vice-président doit être occupé par une femme de l’opposition.
Donc, soit l’opposition fait une proposition, soit c’est l’Assemblée qui le fera à sa place», a-t-il déclaré. Il indique en outre que le deuxième schéma est que, si une femme de l’opposition déclare sa candidature à ce poste, elle passe même si le groupe parlementaire de l’opposition n’est pas d’accord, l’essentiel est que l’assemblée entérine par vote cette candidature».
Et, c’est ce dernier cas qui s’est produit car, Yaye Fatma Diop a adressé une lettre au président affichant son désir d’occuper ce poste. La suite, après avoir procédé au vote, Yaye Fatma Diop est portée à ce poste.
Actusen.sn