Si les traitements conventionnels du cancer de la prostate sont incontournables (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, etc.), il est possible d’agir parallèlement pour maximiser ses chances de guérison et limiter les récidives. Ces mêmes consignes complémentaires peuvent être mises en pratique par tous en prévention du cancer de la prostate. Quelles sont les stratégies complémentaires de lutte contre le cancer de la prostate ?
Mon alimentation anticancer de la prostate
Les aliments à limiter
– Les produits laitiers.
– Les graisses alimentaires (surtout les acides gras saturés), les charcuteries et les viandes rouges.
– Les produits sucrés (sucre, sucreries, desserts sucrés…), car le sucre raffiné nourrit les tumeurs.
– L’alcool (1 à 6 verres par semaine si vous aimez le vin).
Les aliments protecteurs à privilégier
– Les aliments riches en lycopène, principalement les produits à base de tomate (tomate crue, cuite ou en sauce).
– Les alliacés (ail, oignon, ciboulette, échalote, poireau).
– Les produits du soja (tofu, lait de soja, etc.). Les isoflavones contenues dans le soja pourraient expliquer cet effet protecteur.
– Les sources de vitamines E (fruits secs, huiles végétales…).
– Les produits riches en sélénium (thon, sardine, blé complet, riz, brocolis, champignons…).
– Les noix du Brésil et autres fruits à coques riches en oméga-3, sélénium et vitamine E.
– Les fruits et les légumes bio.
– Le poisson : deux fois par semaine minimum.
– Le thé vert.
– Le curcuma (+ poivre noir).
– Le jus de grenade semble prévenir ou ralentir le développement du cancer de la prostate.
Mes autres stratégies anticancer de la prostate
– L’activité physique (pratiquée régulièrement, l’activité physique est l’alliée numéro 1 contre le cancer de la prostate).
– La supplémentation en vitamine D (après un dosage de la vitamine D dans le sang).
Attention, pas de complément alimentaire durant le traitement conventionnel du cancer de la prostate. Ensuite, en période de rémission, il est fortement conseillé de demander l’avis de son médecin au préalable.
– La cohérence neuro-émotionnelle, le Tai-chi, le yoga, la relaxation, etc., autant de méthodes qui améliorent la qualité de vie et peuvent aider à mieux gérer les effets secondaires des traitements.
– Le soutien psychothérapeutique.
– Les groupes de soutien, les associations de patients.