Quatorze autres personnalités proches du président Joseph Kabila sont visées par ces sanctions. Parmi eux : Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, et le chef de l’Agence nationale de renseignements, Kalev Mutondo.
Tous ces responsables ont été sanctionnés en raison de violations supposées des droits de l’homme et d’entrave au processus démocratique.
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Ils rejettent ces sanctions qu’ils qualifient « d’humiliantes », et souhaitent être entendus par le tribunal de l’Union européenne sur les faits qui leur sont reprochés.
« Ils ont des restrictions à leur droit de voyager et leurs biens sont gelés sans aucun procès contradictoire », a déclaré à la BBC leur avocat Thierry Bontinck.
Les Etats-Unis et la Suisse avaient également pris des sanctions contre des proches du président Joseph Kabila, pour leur implication présumée dans des faits de corruption en lien avec le processus électoral.
BBC Afrique