Le groupe pétrolier français Total et le groupe public algérien Sonatrach ont conclu deux accords portant l’un sur l’exploitation gazière et l’autre sur une installation pétrochimique. Un partenariat renforcé qui répond au souhait de l’Algérie d’attirer davantage d’investisseurs étrangers pour développer son secteur énergétique.
Les réserves du champ gazier d’Erg Issaouane sont estimées à plus de 100 millions de barils équivalent pétrole. L’accord de partenariat réserve 51% à la Sonatrach et 49% à Total pour un investissement d’environ 400 millions de dollars. La production devrait débuter fin 2021 et le gaz acheminé via un gazoduc de 22 kilomètres.
Par ailleurs, les deux groupes vont créer une co-entreprise pétrochimique à Arzew. À partir du propane local, elle produira 550 000 tonnes de plastique par an. Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la politique algérienne de développement accru de son secteur énergétique, en attirant les investissements des groupes étrangers.
C’est tout l’objectif de la nouvelle loi algérienne sur les hydrocarbures qui devrait voir le jour début 2019. Elle devra s’adapter à la concurrence entre pays producteurs en ce qui concerne le partage de la production entre nationaux et étrangers. Mais en tout état de cause, la règle actuelle qui assure une majorité de 51% dans tout projet à la Sonatrach sera maintenue dans la future législation.
RFI