DE L’ÉLECTRICITÉ MEILLEUR MARCHÉ ET PLUS ACCESSIBLE, OBJECTIF DE LA 2E PHASE DU MCC

La deuxième phase du Millenium Challenge Corporation (MCC), dont le démarrage est prévu bientôt, va consister à rendre l’électricité meilleur marché et surtout plus accessible à toutes les couches de la population, selon le premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, Martina Boustani.

‘’L’objectif de la deuxième phase d’exécution du programme MCC au Sénégal est de rendre l’électricité meilleur marché, et plus
accessible’’, a-t-elle déclaré jeudi, lors de l’atelier national de
présentation des documents provisoires de projets du second programme MCC-Sénégal.

Selon elle, le Sénégal a été déclaré éligible après la réussite de son premier Compact (2010-2015) et des améliorations significatives sur les principaux indicateurs de gouvernance du MCC Scorecard, tels que les questions de promotion de la démocratie et de lutte contre la corruption.

Il est impératif de rendre l’énergie abordable et accessible au Sénégal, a-t-elle plaidé, précisant que les récentes découvertes de
pétrole et de gaz ne sauraient à elles seules résoudre ce problème intimement lié au cours du marché qui détermine toujours le coût de l’électricité.

Elle a appelé les panélistes à trouver non pas les bonnes propositions, mais les meilleures solutions permettant ainsi au MCC et à l’Etat du Sénégal de relever ce nouveau défi plus grand que le premier.

Pour s’engager dans ce processus, le gouvernement du Sénégal a créé, au sein de la Primature, une structure administrative dénommée l’Unité de formulation et de coordination du second programme MCA Sénégal (UFC-MCA Sénégal), a signalé la coordinatrice de l’UFC, Marième Ndoye Decraene.

Marième Ndoye Decraene a aussi indiqué que les travaux de l’UFC
ont abouti à la constation de plusieurs contraintes majeures qui impactent négativement sur l’investissement et l’entreprenariat privé, comme le coût élevé de l’énergie et le faible accès à l’électricité pour les ménages et les entreprises.

Il en est de même du cadre règlementaire et administratif, des procédures d’importation d’intrants de production, du paiement des impôts et du marché du travail, peu favorable à l’investissement privé’’, a-t-elle ajouté.

Selon elle, c’est fort de ce constat que l’UFC a abordé la
problématique de l’énergie au Sénégal sous l’angle de la définition des projets selon quatre composantes suggérées par la note conceptuelle validée par le MCC en avril 2017.

Il s’agit principalement de la diversification de la production, de l’amélioration de l’accès à l’électricité en milieux rural et périurbain, de la modernisation et du renforcement des réseaux de transport et de distribution, et de l’amélioration du cadre légal ainsi que du renforcement des capacités des acteurs du secteur’’, a-t-elle listé.

Elle souligne que ces activités de formulation se dérouleront simultanément avec l’élaboration d’une feuille de route pour le secteur de l’énergie au Sénégal et celui du gaz. Selon elle, ces feuilles de route permettront au gouvernement de définir une vision à long terme du sous-secteur de l’électricité et de celui du gaz.

Saluant la démarche participative de tous les acteurs concernés par ces questions, elle dit espérer de cette rencontre, une appropriation nationale du processus de formulation et de ses résultats.

Pour sa part, le secrétaire général du ministre du Pétrole et des Energies, Adama Diallo, est d’avis que cette deuxième phase du programme MCC entre en droite ligne de la vision d’émergence telle que déclinée dans le Programme Sénégal émergent (PSE), en corrélation avec les récentes découvertes pétrolières et gazières.

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