Un communiqué du ministère de l’Intérieur
annonçant « la fermeture des écoles portant l’appellation Yavuz Selim ». Une réplique des responsables du groupe scolaire Yavuz Selim Sa, appuyée par l’Association des parents d’élèves des établissements concernés. Nouvelle sortie du gouvernement, à travers le ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam, invité du Grand Jury (Rfm) ce dimanche.
Ce weekend, la polémique Yavuz Selim a enflé avec les interventions des parties par presse interposée.
Dans un deuxième communiqué parvenu à Seneweb, la société Yavuz Selim Sa martèle qu’elle « est parfaitement fondée en droit à faire fonctionner (les) établissements (Yavuz Selim) en application de la loi du 23 décembre 1994 et du décret du 19 janvier 2005 qui autorise le démarrage des enseignements, dès le dépôt de la demande de changement de Déclarant responsable; ce qui a été fait en date du 21 juin 2017 ».
« Contrairement à ce qu’a affirmé le ministre de l’Éducation nationale, corrige Yavuz Selim Sa, la demande de changement de déclarant responsable n’a jamais fait l’objet de rejet, mais plutôt d’une demande de complément d’informations qui a été satisfaite et que l’instruction du dossier est présentement en cours au niveau des services compétents du ministère de l’Éducation nationale. »
Plus tôt, Serigne Mbaye Thiam, invité du Grand Jury, déclarait que Yavuz Selim Selim Sa n’a pas l’agrément pour assurer la gestion des établissements Yavuz Selim.
« La demande de déclarant responsable des écoles de Yavuz Selim n’est pas arrivée au niveau du ministère, révèle le ministre. Il y a deux ou trois jours, l’inspecteur d’académie de Dakar m’a dit qu’une demande a été déposée sur la table le 21 ou le 28 juin, mais a été rejetée, tout en m’indiquant les motifs du rejet. Ils ont déposé des pièces complémentaires le 8 septembre, encore rejeté pour complément de dossier. »
Serigne Mbaye Thiam de trancher : « Yavuz Selim SA ne peut pas se prévaloir d’un droit à gérer les écoles Yavuz Selim. Parce que les déclarants responsables sont des personnes physiques qui avaient agi au nom de Baskent Egitim. L’État du Sénégal ne peut accepter aucune solution directement ou indirectement s’il y a Baskent Egitim ou ceux qui l’ont créé dans l’administration et la direction de l’école. »
Source: Seneweb