L’ancien Premier ministre Idrissa Seck n’a pas apprécié le fait que l’administration pénitentiaire lui ait refusé l’accès à la prison de Rebeuss alors qu’il était muni d’une autorisation du juge pour rendre visite au maire de Dakar, Khalif aSall en détention ) Rebeuss. Un abus qu’il dénonce sur les ondes de la Rfm.
«J’ai été accueilli par l’administration qui m’a fait attendre 45 mn, pour me notifier à la fin, que l’autorité a décidé que la visite n’était plus possible. Donc, nous sommes en présence d’une décision du juge annulée par un agent de l’administration pénitentiaire, ce qui ne nous parait pas caractéristique d’une société où règne un Etat de droit», relève-t-il dans le quotidien Lobservateur.
«Le pays, poursuit-il, connait un très grave recul démocratique» du fait de l’évènement ,sous Macky Sall, de deux types de citoyens.
Sur les irrégularités et manquements aux dernières élections législatives, «comment pouvez-vous expliquer qu’il soit plus facile de distribuer des cartes d’identité à Matam, Ranérou et Fatick, qu’à Dakar, Yoff ou Touba ? Comment pouvez-vous expliquer qu’il soit plus facile dans les villages les plus reculés, les plus enclavés du Fouta et du Sine, qu’on ait pu organiser le vote à l’heure, mettre en place tout le matériel électoral et cela n’était pas possible à Touba, à Thiès ou à Dakar ? Cette rupture d’égalité devant les citoyens est le signe le plus caractéristique du recul démocratique de notre pays», martèle Idrissa Seck.
Quid de la bataille de Thiès qui l’a opposé au camp du pouvoir ? «Ils ont injecté des sommes inimaginables dans la Ville de Thiès pour me ramener à ce résultat. Ils ont échoué, leurs manœuvres et ont été vaines et il continuera à m’avoir en face de lui», prévient l’ancien maire de Thiès
