Nouvelle démonstration de force des Etats-Unis. Moins de 48 heures après avoir frappé une base aérienne syrienne, pour punir le régime Assad d’une attaque chimique présumée, les Américains ont mis en route un porte-avions et sa flotte vers la péninsule coréenne.
« Le commandement américain dans le Pacifique a ordonné au groupe aéronaval déployé autour du porte-avions USS Carl Vinson d’être à disposition et présent dans l’ouest du Pacifique, et ce par mesure de précaution », a déclaré le porte-parole du commandement américain dans le Pacifique, le commandant Dave Benham. Il a précisé que « la menace numéro un dans la région reste la Corée du Nord, en raison de son programme de missiles irresponsable, déstabilisateur et imprudent, et de la poursuite (de ses recherches) en vue de disposer d’armes nucléaires ».
La flotte comprend le porte-avions Carl Vinson, son escadron aérien, deux destroyers lanceurs de missiles et un croiseur lanceur de missiles.
La manoeuvre intervient dans un contexte d’inquiétude quant au programme nucléaire et balistique nord-coréen. Le royaume ermite a d’ailleurs estimé samedi que les tirs de missiles américains contre une base aérienne syrienne constituaient un « acte d’agression impardonnable » qui conforte « un million de fois » le gouvernement nord-coréen dans sa décision de développer un arsenal nucléaire pour se protéger des menaces américaines.
Dans un entretien publié le 2 avril par le Financial Times, Donald Trump avait déjà laissé planer la menace d’une intervention militaire unilatérale. Il se disait prêt à « régler » seul le problème nord-coréen si la Chine tergiversait trop longtemps.
Auteur: YAHOO – Seneweb.com