Le 16 décembre prochain pour des « clarifications » relatives à la présence française dans la région, c’est au courant de G5-Sahel que Macron a convoqué les présidents de la Mauritanie, le Mali, le Burkina, le Niger et le Tchad.
« Au Sahel depuis 5 ans la France a conduit un travail important avec plusieurs victoires », s’est-il félicité avant d’estimer qu’il est désormais temps de « regarder la situation en face ».
« J’attends d’eux qu’ils clarifient et formalisent leur demande à l’égard de la France et de la Communauté internationale. Souhaitent-ils notre présence ont-ils besoin de nous ? »
« Je veux des réponses claires et assumées sur ces questions », a-t-il insisté.
« Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit alors que l’ambiguïté persiste à l’égard des mouvements antifrançais, parfois porté par des responsables politiques », a-t-il déclaré.