Les ‘’Nuits blanches à Ouagadougou’’ exposées du 15 au 19 novembre à Berlin

La ville de Berlin (Allemagne) abrite du 15 au 19 novembre la réalisation de ‘’Nuits blanches à Ouagadougou. Burkina Faso entre Culture et Révolution’’, un projet de rencontre artistique unique de danse, de théâtre, de performances artistiques entre le Burkina Faso et l’Allemagne, annonce un communiqué transmis mardi à l’APS.
L’objectif est de ‘’mettre en exergue les forces de créations contemporaines des artistes d’un pays dépourvus de ressources naturelles, enclavé et où seule la +culture+ semble se présenter comme sa principale et inestimable ressource’’, précise la même source.
Les organisateurs estiment que ‘’si l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a pu contraindre le dernier président du pays Blaise Compaoré à la démission, cela n´est pas seulement dû à la pression de la société civile, aux mouvements citoyens et à l´opposition’’.
‘’Les danseurs et hommes de théâtres avaient déjà sonné l’alarme dans leurs précédents spectacles’’, contribuant à leur manière à l’écriture de cette page d’histoire, souligne la note de présentation d’un événement conçu sous la direction artistique d’Alex Moussa Sawadogo.
Ces créations, dont la plupart seront présentées pour la première fois en Allemagne, traitent de la question de la liberté d´expression, des droits humains et de la diversité culturelle, signale le texte. Le festival sera suivi d’une projection de film et d’un concert du rappeur et activiste culturel Smockey, figure de proue du mouvement citoyen ‘’Balai Citoyen’’, et d’échanges artistiques.
‘’Nuits blanches à Ouagadougou’’ s’ouvre le 15 novembre à 19h par la première allemande de ‘’Clameur des arènes’’ (danse), du chorégraphe Salia Sanou, qui aborde le thème de la violence en mettant à l’honneur la lutte, à la fois sport et rituel, largement répandu dans la culture africaine.
Le même jour, à 20h, et le 16 novembre, à 20h 30, Serge Aimé Coulibaly présente ‘’Nuit blanche à Ouagadougou’’ (danse), sur une place publique, la nuit, ‘’à Ouaga ou ailleurs’’, où ‘’certains refusent de dormir…’’ Roukiata Ouédraogo, elle, proposera ‘’Ouagadougou pressé’’ (théâtre), le 16 novembre (19h, première allemande), et le 17 novembre.
Le 17 novembre, le programme prévoit à partir de 20h 30, un concert animé par Smockey Bambara (vocals), Ousmane Ouedraogo (drums), L. Hamidou Bantagnon (piano), Elisé Soudré (bass), Élie Soudré (acoustic guitar), Salifou Diarra (balafon, N’koni).
Il est aussi prévu du théâtre (‘’M’appelle Mohamed Ali’’ d’Etienne Minoungou), du cinéma (‘’Une révolution africaine : Les dix jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré’’ de Boubacar Sangaré et Gidéon Vink), de la danse (Première allemande de ‘’Tourments noirs’’, d’Auguste Ouédraogo, un solo qui s’inspire des discours de Thomas Sankara pour poser la question de l’identité de l’Homme noir dans un contexte mondialisé, ainsi que celle du développement de l’Afrique).
‘’Nuits Blanches à Ouagadougou. Burkina Faso entre culture et révolution’’ est un évènement de l’Association Kulturbrauerei e.V., en collaboration avec le HAU Hebbel Am Ufer et l’Institut français Berlin, du ministère français de la Culture et de la Communication. Le projet a reçu le soutien financier du Hauptstadtkulturfonds, l’Institut Goethe de Ouagadougou et du ministère burkinabè de la Culture et du Tourisme.

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