Selon le colonel Gaye, ces centres de recrutement permettront d’assurer un enrôlement dans les délais raisonnables et d’éviter le phénomène de migration des volontaires qui avaient l’habitude de suivre les commissions itinérantes.
Il s’agira également, selon l’officier supérieur des Armées, d’assurer la simultanéité des opérations qui, dorénavant, se dérouleront dans toutes les capitales régionales.
« Cela permettra, a-t-il fait remarquer, d’aller vite, donc de limiter la durée, mais également, de générer une meilleure sécurité des opérations ».
Le colonel Mamadou Gaye a aussi relevé la nouvelle démarche qui impose aux volontaires de déposer au préalable leurs dossiers d’inscription dans les brigades de gendarmerie ou bureaux de garnison des zones militaires.
« Cela permettra à la commission de recrutement de trier les dossiers, de les enregistrer et de préétablir les listes sur la base desquelles le recrutement sera fait », a-t-il analysé.
A l’en croire, « ces innovations vont permettre à l’armée d’avoir un système de recrutement plus sécurisé, dans des délais raisonnables et avec une plus grande efficacité ».
Par ailleurs, a souligné le colonel Gaye, le recrutement des 3000 volontaires prévu cette année peut varier en fonction des besoins de la Grande muette.
« Il y a un calcul de ratio de personnel féminin qui se fait sur la base de ces besoins », a-t-il expliqué, précisant que « c’est ce qui fait que, chaque fois que le contingent est recruté, il est divisé en 3 factions qui vont tous rejoindre, dans les quatre mois, le centre de formation de Dakar Bango ».