Kaaris : en quête de rachat, le rappeur distribue des milliers d’euros à des sans-abri dans la rue
18 septembre 2018À Paris, le natif de Sevran a distribué de l’argent liquide à des sans domicile fixe. Il a publié une vidéo sur Instagram samedi 15 septembre. Pour beaucoup, ce geste ostentatoire est une mauvaise opération de communication.
«Avec des liasses, j’fais des origamis», chante Kaaris dans son dernier tube. Cette fois, le rappeur de Sevran a plutôt décidé d’en faire cadeau à des sans-abri dans les rues de Paris. Un geste immortalisé par une vidéo publiée sur Instagram samedi 15 septembre et visionnée plus de 700.000 fois.
Ces quelques jours passés en prison auront donné des idées à Kaaris. Mieux, il serait même devenu philanthrope. Dans sa dernière vidéo Instagram, on le voit distribuer à la cantonade une épaisse liasse de billets de 10, 20 et 50 euros.
Muni de son pactole – plusieurs milliers d’euros – il va à la rencontre de sans domicile fixe allongés sur des matelas ou assis sur le trottoir. Le geste du rappeur, arborant une veste Versace et un sac Gucci, ne passe pas inaperçu. Les SDF accourent. Sans que le lieu soit précisé, on devine qu’il s’agit des abords du périphérique parisien.
«Cela fait longtemps que j’ai envie de faire ça. Et je vais filmer parce que comme ça au moins, ceux qui voient ça et qui ont les moyens, peut-être qu’on va leur donner des idées», professe le rappeur au début de la vidéo. Une argumentation qui a suscité de nombreuses railleries sur les réseaux sociaux. Certains dénoncent une simple opération de communication d’ici le verdict du procès qui l’oppose à Booba le 9 octobre. Un geste de rachat?
Toutes proportions gardées, le geste de Kaaris ressemble à celui du célèbre rappeur Drake, considéré comme un bienfaiteur en Amérique du Nord. Dans le clip de la chanson God’s Plan, datant de février 2018, on voit le richissime Canadien offrir à des passants le budget alloué à la réalisation du clip, quasiment un million de dollars. La vidéo, elle, a recueilli 820 millions de vues.
Source: lefigaro.fr
