Plusieurs personnalités de l’opposition ivoirienne tel Mamadou Koulibaly ont appelé lundi à manifester pour demander « le retrait pur et simple » de la nouvelle Constitution.
Ce « front du refus » regroupe Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale, Aboudramane Sangaré, un « frondeur » du Front populaire ivoirien (FPI-opposition), Danielle Boni Claverie (ancienne ministre et opposante), Konan Kouadio Siméon, ancien candidat à la présidentielle, et de nombreux élus locaux.
Ils appellent à manifester jeudi 20 octobre 2016 pour demander « le retrait pur et simple » de la nouvelle Constitution, une « entreprise hasardeuse » voulue par le Président Alassane Ouattara.
« Nous appelons à une marche du refus de l’humiliation du peuple ce jeudi », contre la nouvelle Constitution, a déclaré Mamadou Koulibaly lundi 17 octobre, lors d’une conférence de presse.
Une « Constitution funeste et dangereuse »
« La nouvelle Constitution est funeste et dangereuse », a affirmé Aboudramane Sangaré, déplorant un « projet de désaccord et de rupture sociale ».
Vendredi, c’est une autre frange de l’opposition ivoirienne qui avait annoncé qu’elle boycotterait le référendum du 30 octobre sur la nouvelle Constitution, un projet « rétrograde, démagogique et monarchique ».
« Nous sommes dans la voie du boycott », avait alors lancé au nom de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI) Pascal Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo.
Source: jeuneafrique.com