Assassinat du président haïtien: un juge « dangereux et armé » en cavale

Un mandat d’arrêt a été émis en Haïti par les autorités contre un juge et ancien haut responsable de la Cour suprême. Le juge Windelle Coq-Thélot est soupçonné d’être en relation avec l’assassinat du président Jovenel Moïse.

Le 25 juillet, BedFord Claude, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, a délivré le mandat d’arrêt pour meurtre et vol à main armée en lien avec le meurtre du 7 juillet, selon les archives judiciaires et un commissariat de la Police nationale d’Haïti (PNH). Windelle Coq-Thélot faisait partie d’une vingtaine de personnes qui, selon Jovenel Moïse, avaient tenté de le renverser le 7 février dernier au milieu de différends sur la date de fin de son mandat.

Haïti Time rapporte que la police a déclaré que Coq-Thélot est « dangereux et armé » et a exhorté toute personne ayant des informations sur lui, à contacter la PNH. L’homme est un ancien juge à la Cour de cassation, la plus haute juridiction d’Haïti. Originaire de Marmelade, il a passé plus d’une décennie à la cour d’appel des Gonaïves et de Port-au-Prince et est devenu commissaire adjoint à la cour d’appel de Port-au-Prince. En 2011, il a été promu juge associé au plus haut tribunal du pays.

En février, Coq-Thélot faisait partie d’un groupe d’au moins 23 personnes qui, selon Jovenel Moïse, avaient tenté de le tuer et de renverser le gouvernement dans une dispute sur la fin de son mandat. Il était l’un des trois membres de la Cour suprême, choisis par l’opposition politique pour remplacer Moïse à l’époque. Moïse avait ensuite publié un décret du 8 février qui avait contraint Coq-Thélot et les deux autres juges à se retirer.

BWT

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